01/11/2010
Algérie

... et britanniques

Des hommes d'affaires britanniques intéressés par des projets de ressources en eau en Algérie

Des hommes d'affaires britanniques ont exprimé un réel "intérêt"
pour le secteur des ressources en eau en Algérie, lors d'une rencontre
organisée à Londres par l'organisme britannique du développement du
commerce et de l'investissement – UKTI, rapportée par l'APS. Cette
rencontre ayant pour thème "Opportunités d'investissement dans le
secteur de l'eau en Algérie et en Tunisie" a permis de présenter les
larges potentialités que recèle ce secteur en Algérie et les
possibilités d'investissement offertes aux compagnies britanniques
largement représentées à cette rencontre. Les dirigeants de sociétés
britanniques exerçant dans le domaine, ont pris part à cette rencontre
et exprimé un intérêt au marché algérien, notamment la distribution, le
recyclage, le transfert des eaux et le dessalement de l'eau de mer,
secteurs dans lesquels ils développent une grande expertise. Un expert
international du domaine,  Jeremy Goad, qui a visité l'Algérie et
prospecté le marché pour le compte de compagnies britanniques
envisageant d'investir dans le secteur, a affirmé que "le marché
algérien est immense et réellement prometteur ; il est surprenant que
les sociétés britanniques l'ignorent, c'est une excellente place pour
travailler"
. Présent à la rencontre, le représentant de l'ambassade
de Grande-Bretagne à Alger, Abderezak Bouhaceine, a souligné, quant à
lui, "l'importance du programme de développement du gouvernement
2010-2014 doté d'une enveloppe de plus de 150 milliards de dollars et
dont une large part est consacrée aux ressources en eau, vu l'importance
qu'accorde l'État au secteur"
. "Les compagnies britanniques
présentes en Algérie, opérant dans tous les secteurs d'activité, sont
satisfaites de leurs business.Cela devrait être un stimulant pour celles
qui hésitent encore à intégrer ce marché"
, a encore ajouté M.
Bouhaceine. Lors du débat qui a suivi la présentation des potentialités
algériennes dans les ressources en eau, suivie de la projection d'une
vidéo réalisée par l'Agence nationale de développement de
l'investissement – Andi, pour faire ressortir les facilitations
accordées par l'État pour les projets d'investissements étrangers, les
hommes d'affaires britanniques ont exprimé quelques entraves s'agissant
du marché algérien comme "la bureaucratie qui continue de décourager les investisseurs potentiels puis le manque d'informations". "La
bureaucratie et le manque d'informations sont des entraves qui se
dressent devant vous, mais si vous arrivez à les surmonter, alors un
marché formidable s'offre à vous"
, a répondu M. Goad. Les opérateurs
économiques britanniques, qui envisagent d'investir en Algérie, ont
cité d'autres entraves rencontrées tel le problème de la langue. Mais
cet argument n'a pas été convaincant pour l'assistance du fait que,
selon d'autres hommes d'affaires, "les Chinois se débrouillent très bien en Algérie. Il n'y a qu'à faire un effort dans ce domaine".

Rafik Elyas, La Tribune (Alger) – AllAfrica 23-10-2010